Georges Lautner

L’objectif de cette page était :

d'essayer de "sensibiliser" en toute courtoisie bien sûr, l’Académie des Arts et Techniques du Cinéma afin d'essayer de la "convaincre" de décerner un César d’honneur à Georges Lautner pour saluer l'ensemble de sa carrière. On sait aujourd'hui que ce fut un échec... mais je ne regrette rien.

Après le décès de Georges Lautner, pour lui rendre l'hommage mérité que je lui dois, pour le remercier, j'ai décidé de ne pas supprimer cette page. Bonne visite.

2001 - 2013

Georges Lautner

ne sera jamais sacré "Tonton d'honneur" par ses "pairs"

L’autre nuit, j’ai fait un rêve : "je voyais monsieur Georges Lautner arriver timidement sur la scène du théâtre où sont remises ces fameuses statuettes, avec en fond sonore la célèbre musique de Serge Gainsbourg "Requiem pour un con".

 

Alors que son pas hésitant et terriblement impressionné arrivait au centre de la scène, la salle s’éteignait doucement pendant que sur la scène un écran géant faisait son apparition pour diffuser des extraits de ses plus célèbres films, merveilleusement mis en bouche par un Michel Audiard au sommet de son art et de sa forme. Je voyais enfin monsieur Georges Lautner récompensé par ses pères, quelques mois après le cinquantième anniversaire des "Tontons flingueurs", car entre nous, quel film peut s’honorer, 50 ans après de rassembler autant de téléspectateurs lors de chaque rediffusion ?

L’Académie des Arts et Technique du Cinéma

Entre 2001 et 2013, chaque année, j’ai essayé de sensibiliser (à mon petit niveau) l’Académie des Arts et Technique du Cinéma, afin qu’un César d’honneur soit enfin décerné à Georges Lautner pour récompenser l’ensemble de sa carrière.

 

Je n’ai jamais regardé à la dépense de mes démarches. Quand on aime on ne compte pas. En 2010, j'ai même été jusqu’à réaliser un petit court métrage dont un CD personnalisé a été adressé (pour rien) à chacun des membres de la gouvernance des César. 

 

En 2011, j’ai vraiment cru que ça y était. J'ai vraiment cru que Georges Lautner serait consacré par ses pairs lors de la cérémonie des César 2012.

 

Costa Gavras m’appelait en personne pour me faire savoir qu’il soutenait ma proposition, et écrivait dans ce sens à Alain Terzian (patron de l'Académie) pour appuyer ma demande, car il m'a précisé que la remise d'un César d'honneur à un réalisateur n'était pas prévue dans les statuts. Puis ce fut le tout de Gilles Jacob (le boss du Festival de Cannes), de Sam Karmann et quelques autres ...

Dans un mail adressé à Alain Terzian, Philipe Pollet Villard est allé jusqu’à lui décrire comment il voyait se dérouler la remise de ce César particulier à ce tonton flingueur…

 

Mais ce n’était qu’un rêve. Le César d’honneur fut décerné à Kate Winslet

 

Depuis quelques années déjà, le César d’honneur est systématiquement décerné aux actrices et acteurs américains : Dustin Hoffman (2009), Harrison Ford (2010), Quentin Tarantino (2011), Kevin Costner (2013) année de ma dernière démarche, Scarlett Johansson (2014), Sean Penn (2015), Michael Douglas, pour la seconde fois (2016), George Clooney (2017), Penélope Cruz (2018) et ainsi de suite, mais très sincèrement, je pense que si l’on regarde notre cinéma d’aujourd’hui, d’hier ou même d’avant-hier, nous n’avons pas à rougir de la richesse notre patrimoine.

J’ai toujours pensé qu’il fallait aimer et honorer les personnes que l’on aime ou que l’on estime lorsqu’elles sont encore avec nous et qu’elles peuvent en profiter, car les éloges après une disparition sont bien inutiles !

 

Dans mon dernier courrier (30 octobre 2013) adressé l’Académie des Arts et Technique du Cinéma, j’écrivais à Monsieur Alain Terzian que même si au fond de moi je ne gardais qu'un infime espoir, je craignais qu’hélas, la seule fois où Georges Lautner serait  mis à l’honneur lors de la plus belle soirée du cinéma français, ce ne soit que lorsque le maître de cérémonie exigera le silence et demandera au parterre des professionnels du cinéma de ne pas applaudir en lançant la rubrique nécrologique des disparus de l’année. Peut-être que lors de cette séquence (que je souhaite le plus tard possible), monsieur Lautner aura droit à quelques-uns des extraits de ses films ?

 

Pour conclure, je ne connaissais pas personnellement monsieur Georges Lautner, je ne sais même pas s’il aurait apprécié mes initiatives. J’espère en tout cas qu’elles n’ont pas fait l’effet inverse que celles recherchée pendant ces douze ans. 

09 février 2014

Si les Césars du cinéma ont volontairement oublié de mettre à l’honneur, Georges Lautner jugeant certainement son cinéma indigne, le public lui, le vrai, celui qui va voir les films en payant sa place plein tarif, ne s'y trompe pas et les initiatives hommages à Georges Lautner Continuent trois mois après son décès. Après Nantes et sa rue des Tontons Flingueurs, c’est autour de Montauban d’inaugurer un rond point en hommage à ce film culte.

 

Le Tonton flingueur Lino Ventura est de retour, cinquante berges après, à Montauban qu'il aurait préféré ne jamais quitter et où son effigie et celle de ses quatre associés en truanderie comique se dressent désormais sur un rond-point à leur nom.

 

Fernand Naudin (joué par Lino Ventura dans la comédie culte de 1963), Raoul Volfoni (Bernard Blier), son frère Paul (Jean Lefebvre), Maître Folace (Francis Blanche) et le majordome (Robert Dalban) se refont, depuis jeudi et par doubles synthétiques interposés, la mythique scène de la cuisine sur un giratoire du centre rebaptisé en leur honneur et en celui du réalisateur Georges Lautner, disparu il y a trois mois.

 

"On ne devrait jamais quitter Montauban", lançait Fernand Naudin dans le film pour dire son exaspération devant la conduite de la fille du "Mexicain".

 

Montauban, où Fernand Naudin s'était rangé des voitures et du banditisme pour se reconvertir dans le négoce de machines agricoles avant d'être inopinément appelé à Paris au chevet d'un ami gangster à l'agonie (le "Mexicain" justement), représente dans le film davantage la nostalgie lointaine d'une vie sans histoires qu'une ville idéale.

Tout le monde s'accorde pour reconnaître que la présence de Montauban est anecdotique dans le film. Personne ne sait vraiment ici si le moindre bout du film a été tourné à Montauban ou même si Lino Ventura, Bernard Blier ou un autre y a mis les pieds un jour. Georges Lautner aurait retenu le chef-lieu du Tarn-et-Garonne parce qu'il cherchait un nom en trois syllabes qui fasse France profonde.

 

Mais les Montalbanais n'ont pas oublié. "Les Parisiens ignorent que Montauban, c'est Ingres ou Bourdelle. Montauban, c'est les Tontons flingueurs", dit Philippe Troncy. Il tient un magasin qui vend des répliques d'antiquités du Louvre ou d'ailleurs, mais aussi des figurines des Tontons flingueurs qui se vendent bien et qui ont servi de modèles aux cinq pochards en plexiglass qui descendent le mystérieux et dévastateur "brutal", le "vitriol", la "boisson d'hommes" dans la scène de la cuisine.

 

Ingres, Bourdelle et Lautner

- "On ne devrait jamais quitter Montauban" est entré dans le langage courant des Montalbanais, dit la maire UMP Brigitte Barèges qui a brièvement hésité entre Nelson Mandela et les Tontons flingueurs à l'heure de renommer le rond-point, mais qui envisage à présent de frapper les panneaux de sortie de ville de l'impérissable propos.

 

Montauban apparaît dans une autre réplique mémorable de Bernard Blier, qui, préparant un engin explosif destiné à Lino Ventura, lance : - "Alors ? Il dort le gros con ? Eh ben y dormira encore mieux quand il aura pris ça dans la gueule ! Il entendra chanter les anges, le gugusse de Montauban".

 

Pourtant, la ville elle-même n'avait encore jamais vraiment rendu hommage aux "Tontons flingueurs". Il y a bien un bar "Lulu la Nantaise", nom bien connu des fans du film puisque c'est celui d'une tenancière de bordel d'Indochine dont les personnages évoquent le souvenir ému dans la cuisine. C'est d'ailleurs un pot chez "Lulu la Nantaise" qui a suivi l'inauguration du rond-point.

 

Tout le monde ne saisissait pas la référence cinématographique quand l'établissement a ouvert il y a huit ans, se rappelle le patron Philippe Wion. Mais aujourd'hui des clients l'assaisonnent de répliques en entrant chez lui et quand, en novembre, il a participé à l'organisation d'un concert et d'une projection pour les cinquante ans du film, "on a fait salle comble, il y avait 300 personnes, dedans il y avait plein de jeunes qui n'avaient jamais vu le film et qui se le sont approprié parce qu'ils ont trouvé ça rigolo".

 

Les Montalbanais ont tellement fait leurs les Tontons flingueurs qu'ils les ont enrôlés aux municipales. Roland Garrigues, l'adversaire socialiste de la maire sortante, a invité tout le monde à venir boire un verre de "brutal" dans son local de campagne, opportunément situé en face du rond-point. La maire, qui avait senti le coup venir, a répliqué, sans nommer son rival mais en citant Michel Audiard : - "Les cons ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît".

"Boire ou conduire il faut choisir" dit le slogan, personne ne sait encore ce que vont penser les associations de protection des victimes des accidents de la route, qui en arrivant à ce rond-point vont voir des Tontons qui on l’air de trinquer (avec du brutal) à la santé des automobilistes Montalbanais.

22 novembre 2013

 

Georges Lautner, l'excellence du cinéma populaire, est mort

Georges Lautner, la vie rêvée d'un tonton flingué

Réalisateur de 40 films, il prônait un cinéma populaire fondé sur les dialogues et les comédiens. Hommage entre humour et nostalgie.

 

"Une complicité instantanée, presque magique, avec les comédiens, un amour minutieux du cadrage, une certaine passion pour la pyrotechnie et, surtout, un sens prodigieux du rythme, aidé par le fait que Georges Lautner est le meilleur monteur du cinéma français. C'est pas si mal, tout ça."

 

Pour évoquer Georges Lautner, 87 printemps et dernier survivant, avec Mireille Darc, Claude Rich, Vénantino Vénantini, de la belle époque flingueuse, il faut citer ces mots de son ami Michel Audiard. Au-delà de l'indulgence dictée par l'amitié, tout y est rigoureusement exact. Il faut aussi rappeler qu'Audiard fulminant avait expédié ce long plaidoyer - il y en avait plus de deux pages - à la presse, à une époque où celle-ci prenait son ami Georges Lautner pour un canard sauvage. Déconnade, cadrage, montage. Georges Lautner avait trop de succès. Dangereux, ça !

 

La critique peine-à-jouir n'a jamais aimé cette engeance, les Oury, Verneuil, Molinaro, sur qui elle s'est essuyée les pieds avec délectation et régularité.

 

Georges Lautner fait donc partie de cette bande épinglée "cinéma populaire" - oh ! l'horrible expression, qui a vécu son âge d'or dans les années 1960 et 1970, dans une France insouciante, qui allait bien et qui n'avait pas envie qu'on les lui brise. Le roi Georges, toujours un peu fous, ceux-là, lui a servi un cocktail bien à lui : la déconnade de quelques messieurs pas très tranquilles, transfuges d'une Série noire parodique, une pépée un peu concon mais marrante - Mireille Darc, qui fut, un jour, il faudra le reconnaître, notre Marilyn, des dialogues mitrailleuses filmés en gros plan, le sens du cadrage dont parlait Audiard qui mettait en valeur ses répliques, et, last but not least, un sens du rythme et du montage auquel Georges Lautner, qui se définit par ailleurs comme un sacré cossard, consacrait de longues heures tout en y prenant un pied formidable. Le père Audiard avait donc rudement raison.

 

Les copains d'abord

Derrière tout cela, il y a un amour et une connaissance du cinéma nourris au biberon double dose de la comédie américaine et d'Orson Welles, que Georges Lautner cite abondamment dans ses Mémoires, au risque de fréquenter pour une fois "le terminus des prétentieux". Mais s'il le cite, c'est qu'il a ses raisons. Rythme, cadrage..., tout ce bagage a dû évidemment composer avec quelques monstres sacrés, qu'il s'est coltinés très tôt. "Le premier jour de tournage des Tontons..., quand j'ai dit à Lino : - "Tu fais trois pas, tu vas là et tu dis ton texte", il m'a regardé et m'a demandé : - "Pourquoi trois pas ?" -"Lui, il en sentait quatre. Il avait besoin de ses quatre pas." Et il en fit quatre. Au risque d'exagérer, on peut affirmer que la carrière de Georges Lautner se joue là.

 

À l'époque, il n'a jamais tourné avec Lino Ventura et s'il se crispe, s'il impose ses trois pas, au nom de Welles et d'une certaine idée du cinéma, il est mort. Il laisse Lino faire ses quatre pas, qui lui donne son meilleur à l'écran. Laisse aller, c'est un film... Lautner a donc été l'indispensable ami des mastodontes, l'homme derrière la caméra dont ils avaient besoin pour les accompagner dans le délire ; l'ordonnateur complice, indulgent, mais vigilant de leurs folies.

 

On se marrait bien sur les tournages de Lautner, mais au dîner, après la journée de travail, dans cet entre-deux où nous projetons, depuis notre époque en crise, le fantasme d'une dolce vita à la française.

 

N'oublions pas qu'il est d'abord un petit gars de Nice, presque un Italien, en tout cas un homme du Sud, qui s'empressera dès 1960 d'acheter un moulin près de Grasse pour y écrire tous ses films et rameuter les copains.

 

On peut d'ailleurs raconter sa vie par le filtre des amis. Un signe ne trompe pas : dans son livre "On aura tout vu". Mémoires d'un tonton flingueur (2005, Flammarion), conçu comme un abécédaire, il commence chaque lettre avec le nom d'un ami, même si celui-ci, alphabétiquement, ne devrait pas arriver en premier.

 

C'est ainsi que Blier ouvre les B, Ventura les V, Audiard les A...

 

Audiard, donc : sa première rencontre capitale, en 1956, alors que Georges Lautner est assistant sur un film de Norbert Carbonnaux, dialogué par celui qui va devenir aussitôt son pote, qu'il invite à la maison pour lui permettre d'écrire au calme. C'est Audiard qui le fait entrer six ans plus tard dans la grande maison Gaumont pour Les tontons flingueurs (1963). C'est Audiard encore qui lui présente Belmondo pour Flic ou voyou (1978).

 

Blier ? Son autre protecteur. Celui qui lui permet de tourner son premier film, Marche ou crève, en 1959, après dix ans d'assistanat.

 

Ventura ? Il sera le seul à emmener Lino vers le registre comique.

 

Darc ? Elle débarque pour le casting de Des pissenlits par la racine (1964), il en tombe raide dingue et la choisit en quelques minutes. Mais il faudrait citer toute son équipe technique, et en premier lieu son cascadeur, l'ancien catcheur Henri Cogan, qui avait cassé une jambe et interrompu la carrière de catcheur de Ventura...

 

L'homme aux mains d'or

Si Georges Lautner a incarné le genre gangster parodique, c'est un peu par hasard. À cause de la série Le monocle (1961), écrite, rappelons-le, par le fameux colonel Rémy, qu'il accepte sans même l'avoir lue. Le livre est très sérieux, il y insuffle beaucoup de comique. Pathé, qui distribue, est catastrophé et songe à laisser le film sur une étagère : il sort finalement et c'est un succès.

 

Georges Lautner est lancé. Cette veine, Lautner l'abandonnera au milieu des années 1970, faute de combattants : Blier, Ventura, Blanche, Constantin se retirent. Ce sont désormais Jean-Paul Belmondo "Flic ou voyou", avant "Le Guignolo" (1980), "Le professionnel" (1981)... - et Alain Delon "Mort d'un pourri" (1977), les deux stars, qui font appel à Lautner aux mains d'or.

 

À lire ses Mémoires, on devine que la période lui a laissé moins de souvenirs de rigolade. Moins de liberté ? L'action, la pyrotechnie et le très très gros plan l'emportent sur l'humour et la convivialité. Audiard est loin, la jeunesse s'est envolée. Un autre Lautner.

 

Mais on ne peut pas parler de Georges Lautner sans évoquer trois films aussi révélateurs que singuliers : "Le septième juré" (1962), "La route de Salina" (1970) et "Les seins de glace" (1974).

 

Trois films qui lèvent le voile sur un autre Lautner. Le premier est son film préféré, "le plus humain, le plus sévère, celui auquel je voudrais ressembler", admet-il. Que raconte-t-il ? Le martyre d'un assassin fou de jalousie, qui expie son crime face à la bourgeoisie de Pontarlier, la France des médiocres, des méchants, des connards de bistrot qui incarnent la justice, le droit, la morale.

 

Lautner, un moraliste qui s'ignore ? Sans doute, car ce moralisme, on le retrouve dilué, déjanté, dans ses films pas si gentils que ça des années 1960. Il ne fut jamais du côté de l'ordre et des bien-pensants.

 

"La route de Salina" incarne son rêve de liberté et de nu intégral en 1969, année érotique, où il va tourner ce film hippie à Lanzarote, avec Mimsy Farmer, l'égérie du More (1969) de Barbet Schroeder : sea, sex and sun au programme d'un homme de 43 ans, qui avait visiblement envie de respirer loin du bitume et de fumer autre chose que des Gitanes.

 

Enfin, "Les seins de glace", cet étrange portrait tragique d'une Mireille Darc qui tue tous les hommes ayant le malheur de l'approcher. Avec un Delon dans le rôle d'un protecteur impuissant et un Brasseur en amoureux condamné. Une beauté vénéneuse et fatale, diffuse dans une oeuvre qui fut, dixit Lautner, "son film le plus personnel et émouvant", mais aussi son plus gros bide. De quoi le guérir, avouera-t-il, de toute velléité d'expression intime. Les auteurs de comédie, on cherche souvent où ils sont, réellement. Lautner fut à l'évidence aussi dans ces trois échappées.

 

Dans les années 80, le succès se fait plus rare même s'il rencontre encore le public en 1986 grâce à "La Maison assassinée" avec Patrick Bruel.

 

En 1992, c'est "Bebel" qui incarnera le héros du dernier film de Georges Lautner, "L'Inconnu dans la maison".

 

Mais finissons avec les amis. Et un souvenir du tournage des Barbouzes (1964), suite exagérée des Tontons... Sur le ton de la confidence, Mireille Darc entraîne Francis Blanche, lui contant, au bord des larmes, une enfance particulièrement malheureuse, traumatisée par l'abandon du père. Ému, le comédien commence à la consoler et, encouragée, Mireille lui avoue qu'elle garde avec elle une photo jaunie de ce père déserteur dont elle ne sait rien. Elle la sort. Il ressemble étrangement à... Francis Blanche, qui comprend le canular que Lautner raconte, étranglé de rire. C'était cela, Lautner. Un homme qui aime la vie, les acteurs, et sa mère, la comédienne Renée Saint-Cyr, qu'il fit tourner de nouveau avec bonheur. Preuve que, foncièrement, cet homme ne pouvait pas être méchant.

22 novembre 2013

Georges Lautner au terminus des prétentieux

Le réalisateur des Tontons flingueurs est décédé ce vendredi.

Considéré comme un cinéaste populaire, il aura, somme toute, marqué le cinéma français de son empreinte subversive, au silencieux.

 

Il avait écrit ses Mémoires sous la forme d'un abécédaire, "On aura tout vu" (Flammarion, 2005). À la lettre A, Audiard, bien sûr, car si on vous demande de citer un seul film, oui, un seul film, de Georges Lautner, comme par réflexe tout pavlovien, stimulus-réponse, vous lancerez, et sans hésitation aucune : "Les Tontons flingueurs".

 

Le réalisateur est ainsi entré directement dans l'histoire du cinéma comme un suppositoire en 1963, un film qui eut dû s'appeler, selon la légende, Le Terminus des prétentieux.

 

Le cinéma se nourrit de sa légende. On a glosé depuis, sans fin, sur Les Tontons, sur la fameuse scène de la cuisine qui n'était pas tout à fait prévue dans le scénario. D'aucuns, interrogez les gens dans la rue, connaissent des répliques de ce film par cœur comme on récitait de tête, jadis, des vers de Molière, de Corneille ou de Racine. Et pourtant, Lautner avait déclaré : "Je n'ai jamais compris pourquoi ce film avait marché. La critique était contre nous. C'est sorti, à l'époque, dans quatre salles à Paris. Ça n'a pas été un triomphe".

 

Avec le temps, Les Tontons se bonifièrent, prirent de la bouteille. Quoi qu'on en dise, le réalisateur tira, malgré lui, des chèques, avec beaucoup de provisions, sur ce drôle de chef-d'œuvre. Et Audiard devint le phare et l'ombre de Georges Lautner.

 

Georges Lautner a toujours été un homme d'amitié et c'est ainsi que le cinéma a, très tôt, comblé son caractère fidèle : "Il faut savoir, dans le boulot, utiliser l'amitié pour deux raisons : primo pour en tirer le maximum, secundo, pour se marrer". Pas idiot.

 

Georges Lautner est né le 24 janvier 1926 d'un père aviateur, Léopold, qui périt en 1938 dans un accident lors d'un meeting aérien et d'une mère comédienne, Renée de Saint-Cyr. Sur la mort de son père : "Là, j'ai commencé à comprendre que la vie, ce n'était pas ce qu'on lisait dans les bouquins d'enfant. C'était vraiment le premier choc dégueulasse, la première épreuve qui m'a toujours marquée…"

 

Études chaotiques à Janson de Sailly. Il ne s'est jamais vengé de la vie dégueulasse, oh non, il a préféré s'en amuser, c'est qu'il avait l'amour de la déconnade en bandoulière. Lautner, mine de rien, a révolutionné le cinéma à la française, coup de jarret à celui de Renoir ou de Carné.

 

La nouvelle vague n'y compris que couic. On ne peut pas faire avaler de la langue de bœuf et de la tête de veau à des jésuites de la pellicule. Mais Lautner s'en est toujours fichu. Il a tracé avec intelligence son chemin.

 

Détourner les codes

Il avait le public dans sa poche. On lui doit un certain respect. Il avait ce don de la parodie, un peu comme Sergio Leone, il détourna les codes. Lautner, mine de rien, était un maniaque, un maniaque du cadrage, du gros plan, du rythme et du montage. Il fit du dialogue un gros plan.

 

Son format fut le Cinémascope, on se souvient par exemple de son actrice fétiche, Mireille Darc, Des pissenlits par la racine, la mascotte, femme libérée de la bande à Audiard. C'est Alain Poiré, le producteur, qui lui donna les mains libres, une sorte de mécène.

 

Le polar était son genre, il le tordit à l'envi.
Toujours autour de lui, sa bande : Paul Meurisse, on se souvient de la série Le Monocle -, Michel Serrault, Maurice Biraud, Louis de Funès, Francis Blanche, et on en passe.

 

Et puis, bien sûr, il y eu "Les Bons Vivants", "Les Barbouzes" - bien inférieur aux Tontons, disons-le - et "Laisse aller, c'est une valse".

 

Mais, faut-il encore le rappeler, c'est avec "Les Tontons Flingueurs" que Lautner restera dans les annales du cinéma français. Ce film a tout d'une blague et c'est ainsi qu'il prit des allures de chef-d'œuvre. Il devait, dit-on, s'appeler Grisbi or not grisbi, titre du roman d'Albert Simonin, un clin d'œil ironique au film de Jacques Becker, "Touchez pas au grisbi". - "Y connaît pas Raoul", comme disait Bernard Blier dans Les Tontons. Les répliques fusent comme des coups de flingues au silencieux.

 

Un maître étalon du cinéma français

Pour Lautner, les années 1980, furent les années Belmondo. De Godard à Audiard, "Flic ou voyou" (1979), "Le Guignolo" (1980), "Le Professionnel" (1981), l'acteur remplit les salles en cascade.

 

Audiard disparu, Lautner demande à Jean-Loup Dabadie, un expert du dialogue haute couture, un sacré coup de main : "Attention une femme peut en cacher une autre" (1983). Remarquons que Lautner fit débuter Eddy Mitchell devant la caméra. Lautner, c'est plus de 40 longs métrages, c'est, bien sûr et avant tout, Lino Ventura, c'est Jean Gabin (Ah, "Le Pacha", musique de Gainsbourg !). Un minutieux du cadrage. Il est, dans son genre, un maître étalon du cinéma français. On n'en finira pas de le réévaluer, de le sortir de la tourbe populo dans laquelle l'a enfermé la critique.

 

Revoir à ce sujet ces premiers jets :

"Marche ou crève" (1960), "Arrêtez les tambours" (1961) ou "Le Septième juré" (1962) où, bien sûr, on a l'immense plaisir de revoir Bernard Blier en pharmacien, ce pilier, ce mur porteur de notre cinéma. Il n'y a que les aigris, les coincés, pour bouder l'immense talent de Georges Lautner, cette fleur d'oseille qui fut, malgré tout, quelque peu occulté par le génie de Michel Audiard. Ce qu'on appelle du cinéma d'auteur, non ?

27 novembre 2013

Les obsèques de Georges Lautner se dérouleront samedi à Nice

Les obsèques du cinéaste Georges Lautner, décédé vendredi à Paris à l'âge de 87 ans, se dérouleront samedi à Nice.

 

La cérémonie aura lieu "samedi à 11H00 en la cathédrale Sainte-Réparate", dans le Vieux-Nice, a précisé à l'AFP Véronique Ridel, qui fut son assistante durant 19 ans.

 

Le cinéaste sera enterré dans un caveau familial du cimetière du Château, qui surplombe Nice, sa ville natale, avait indiqué samedi son entourage. Georges Lautner sera inhumé près de sa mère, l'actrice Renée Saint-Cyr, et aux côtés de son épouse Caroline, avec qui il eut deux enfants.

 

Très attaché à sa région natale, le réalisateur résidait depuis 1960 à Grasse dans un vieux moulin en pierre ayant appartenu à sa mère.

30 novembre 2013

Obsèques de Georges Lautner - Requiem pour un tonton

L'adieu simple de Jean-Paul Belmondo et des proches

Laisse aller, c'est un requiem.
S'il ne sera pas là pour voir - "le jour où on mettra les cons sur orbite" (Le Pacha), bien des copains et des anonymes qui lui survivent étaient présents ce samedi matin (30 novembre) à Nice pour voir Georges Lautner rejoindre le firmament des grands.

 

"On sera gai quand même, car il avait de la gaieté"

Les obsèques du cinéaste, réalisateur entre autres des Tontons flingueurs mort vendredi 22 novembre à l'âge de 87 ans des suites d'une longue maladie, ont eu lieu à partir de 11 heures en la cathédrale Sainte-Réparate du Vieux-Nice, en présence d'un certain nombre de personnalités, et, surtout, d'une foule nombreuse venue saluer la mémoire de ce géant du cinéma populaire et enfant du pays aux qualités humaines unanimement reconnues, qui souhaitait que la cérémonie soit ouverte à tous.

 

"On sera gai quand même, car il avait de la gaieté", a même promis, au moment d'entrer dans l'édifice sous une salve d'applaudissements après son arrivée à bord d'une voiture de sport rouge avec son fils Paul et son ami de toujours Charles Gérard, un Jean-Paul Belmondo visiblement attristé mais soucieux d'afficher ce sourire lumineux qu'on lui connaît, comme un cadeau d'adieu à son "ami sincère". "On devait partir ensemble, et il s'est loupé", avait réagi avec émotion et une gouaille idoine, le Guignolo de Lautner à l'annonce du décès de son complice quelques jours plus tôt.

 

La veille au soir, Bébel et quelques autres de la bande à Lautner, Charles Gérard, Aldo Maccione, Jeff Domenech, réalisateur d'un documentaire précieux, s'étaient déjà réunis, s'attablant autour de leurs souvenirs dont, sans doute, ceux dans l'intimité du défunt en son moulin de Grasse, chez Mamo au Michelangelo, leur repaire d'Antibes. "On est tous ici, avec l'impression qu'on va le retrouver à notre table", confiait alors à Nice-Matin le héros de Flic ou Voyou (début de leur histoire de 7e Art et d'amitié) et du Professionnel (leur plus grand succès), déplorant que cet "ami profond mais aussi homme de cinéma formidable" n'ait pas reçu de prix majeur du métier de son vivant. "Mais bon, de là où il est, Georges s'en fout !", relativisait aussitôt celui qui avait porté son tout dernier film, L'Inconnu dans la maison (1992). Ne nous fâchons pas, ce n'est plus le moment.

 

"On a perdu quelqu'un de bien", a pour sa part estimé devant les médias Aldo Maccione, qui s'est abstenu, contrairement à son arrivée au dîner-veillée de vendredi, de faire son fameux petit pas de danse. Son compatriote Venantino Venantini, 83 ans, l'une des dernières figures des Tontons flingueurs avec Claude Rich, a eu lui aussi des mots très forts, déclarant : "C'était un géant, je pense toujours à lui, il me manque énormément." "Mon père voulait que tout soit très simple et qu'un air de gospel soit joué à la fin".

 

A l'instar de nombreux collaborateurs de Georges Lautner, le pape de la cascade Rémy Julienne, qui avait oeuvré sur la plupart des films du cinéaste, était présent auprès de la famille du défunt, en particulier son fils Thomas et sa fille Alice, dans une cathédrale Sainte-Réparate "archicomble", tout comme la place Rossetti voisine.

 

"Mon père voulait que la cérémonie soit ouverte à tous, avait signalé cette semaine son fils Thomas Lautner, organisant les funérailles. Il a lui-même fait part de ses dernières volontés en nous laissant des petits mots. Ma fille Nico, qui a huit ans, lira l'un d'entre eux lors de la bénédiction. Mon père voulait que tout soit très simple et qu'un air de gospel soit joué à la fin."

 

Absente notable du côté du monde du cinéma, dont la délégation comptait aussi Cyrielle Clair (Le Professionnel), Henri Guybet, Jean Gaven ou encore le président de Gaumont Nicolas Seydoux, Alain Delon, Mireille Darc, que Georges Lautner avait fait tourner pour la première fois dans Des pissenlits par la racine en 1964 (la fameuse "Rockie la Braise") puis dans nombre de ses films ultérieurs, était souffrante et avait fait parvenir un mot à la famille, indique Nice-Matin. Absence remarquée de toute une génération que Georges Lautner avait fait tourner : Miou-Miou, Gérard Lanvin, Patrick Bruel, Anne-Marie Chazel, Sophie Marceau (...).

 

Anny Duperey, qui donnait la réplique à Jean Lefebvre dans Pas de Problème ! (1974) devant la caméra de Lautner, elle était simultanément invitée dans les studios de RTL pour Le Journal Inattendu, et s'est remémoré, au détour de quelques anecdotes de tournage, "un homme d'une élégance et d'une bienveillance formidables".

 

Le député-maire de Nice Christian Estrosi et le président du conseil général des Alpes-Maritimes faisaient également partie de l'assistance, de même que le sénateur-maire de Grasse Jean-Pierre Leleux, ami intime de la famille de Georges Lautner, qui était très attaché à sa région natale et vivait depuis 1960 dans un moulin situé à Grasse ayant appartenu à sa mère Renée Saint-Cyr, vue dans onze des films de son fils et décédée en 2004.

 

La ministre de la Culture Aurélie Filippetti était représentée par Denis Lorche, directeur de la Drac de Provence-Alpes-Côte d'Azur, précise par ailleurs l'AFP.

 

Sépulture de Georges Lautner au cimetière du Château à Nice

Après le service religieux, Georges Lautner a été inhumé dans l'intimité de ses proches dans un caveau familial du cimetière du Château, qui surplombe la cité azuréenne, auprès de sa mère et de son épouse Caroline, avec qui il eut deux enfants.

Depuis une dizaine d’années j’ai essayé de sensibiliser (à mon petit niveau) l’Académie des Arts et Technique du Cinéma (qui décerne les César du Cinéma), afin qu’un César d’honneur soit ENFIN décerné à Georges Lautner pour l’ensemble de sa carrière. J'ai même réalisé un petit court métrage dont un CD personnalisé a été adresser à l'ensemble de la gouvernance.

 

Il y a un peu plus de deux ans, Costa Gavras m’appelait pour me faire savoir qu’il soutenait ma proposition, et écrivait dans ce sens à Alain Terzian (patron de l'Académie) pour soutenir ma demande… puis ce fut le tout de Gilles Jacob (le boss du Festival de Cannes à cette époque), Sam Karmann et quelques autres.

 

Philipe Pollet Villard lui est allé jusqu’à décrire à monsieur Alain Terzian, comment il voyait se dérouler la remise de ce César particulier à ce tonton flingueur…

 

Mon dernier courrier date d’il y a quelques jours seulement.

  

Monsieur Alain Terzian

Président des

Arts et Techniques du Cinéma

16, avenue Elisée Reclus

75007 Paris

 

Vitry-sur-Seine, le 31 octobre 2013

 

 

Monsieur le Président,

 

"Elle ne vous connaît pas encore, mais elle vous déteste déjà", c’était l’accroche qui figurait sur l’affiche du film d’Etienne Chatiliez "Tatie Danielle" en 1990.

 

J’ai un peu cette impression (mauvaise j’en suis sûre) en "jouant" depuis quelques années le trouble-fête au sein de votre prestigieuse académie des Arts et Techniques du cinéma, où j’en suis bien conscient, je n’ai strictement rien à faire, où je n'ai aucun droit, surtout pour réclamer qu’un César d’honneur soit décerné à monsieur Georges Lautner.

 

L’autre nuit, j’ai fait un rêve : "je voyais monsieur Georges Lautner arriver timidement sur la scène du théâtre où sont remises ces fameuses statuettes, avec en fond sonore la célèbre musique de Serge Gainsbourg "Requiem pour un con". Alors que son pas hésitant et terriblement impressionné arrivait au centre de la scène, la salle s’éteignait doucement pendant que sur la scène un écran géant faisait son apparition pour diffuser des extraits des plus célèbres films de Georges Lautner, merveilleusement mis en bouche par un Michel Audiard au sommet de son art et de sa forme. Je voyais enfin monsieur Georges Lautner récompensé par ses pères, quelques mois après le cinquantième anniversaire des Tontons flingueurs, car entre nous, quel film peut s’honorer, 50 ans après de rassembler autant de téléspectateurs ?

 

Mais ce n’était qu’un rêve.

 

Tout n’est pas excellent dans la filmographie de monsieur Lautner je vous l’accorde, mais lequel d’entre nous peut s’enorgueillir d’avoir professionnellement parlant un parcours sans faute ?

 

Cette lettre est la dernière que je vous adresse, car même si au fond de moi je garde un minime espoir, je crains qu’hélas, la seule fois où monsieur Lautner ne soit mis à l’honneur lors de la plus belle soirée du cinéma français, ce ne soit que lorsque le maître de cérémonie, exigera le silence et demandera au parterre des professionnels du cinéma de ne pas applaudir en lançant la rubrique nécrologique des disparus de l’année. Peut-être que lors de cette séquence (que je souhaite le plus tard possible), monsieur Lautner aura droit à quelques-uns des extraits de ses films ?

 

J’ai toujours pensé qu’il fallait aimer et honorer les personnes que l’on aime ou que l’on estime lorsqu’elles sont encore avec nous et qu’elles peuvent en profiter, car les éloges après une disparition sont bien inutiles !

 

Depuis quelques années le César d’honneur est remis aux acteurs américains, mais très sincèrement je pense que si l’on regarde notre cinéma d’aujourd’hui, d’hier ou même d’avant-hier, nous n’avons pas à rougir de notre patrimoine en noir et blanc au contraire, nous ne pouvons tous qu’être fiers de ces millions de kilomètres de pellicules.

 

Pour conclure, je ne connais pas personnellement monsieur Georges Lautner, je ne sais même pas s’il apprécierait cette démarche, j’espère en tout cas qu’elle n’a pas fait l’effet inverse que celle recherchée.

 

.../...

Novembre 2013

 

Nantes

Tontons flingueurs. Nantes va fêter leurs 50 piges avec Lautner

Du 6 au 9 novembre, à Nantes, on fêtera les 50 ans des Tontons flingueurs, en présence du réalisateur Georges Lautner.

 

À cette occasion une plaque dédiée à la désormais célèbre Lulu la Nan-taise sera apposée quai de la Fosse. Et une rue des Tontons flingueurs devrait voir le jour.

 

Dans Les Tontons flingueurs qui est sorti sur les écrans le 27 novem-bre 1963, elle n’a droit qu’à une réplique.

 

Au cours de la fameuse scène de la cuisine entre deux lampées de "bizarre" Raoul Volfoni se souvient "d’une petite taule de Bien Hoa, pas tellement loin de Saïgon. Les volets rouges"… et de "la taulière, une blonde komak…" que Monsieur Fernand remet immédiatement : "Lulu la Nantaise."

 

Depuis, de Nantes à Montauban, le nom de Lulu la Nantaise désigne des restaurants ou des bistrots.

 

C’est aussi le nom choisi par un groupe de musiciens nantais qui se balade dans les bandes originales de films pour proposer des variations jazzy des reprises de BO de films culte, bref des albums façon puzzle en souvenir de ladite Lulu et des Tontons flingueurs.

 

Ils avaient déjà sévi en octobre 2012 en installant au n° 92 du quai de la Fosse à Nantes, une plaque éphémère en souvenir de Lulu (voir la vidéo)

 

Cette fois, ils récidivent en bande organisée et à une tout autre échelle.

 

En présence de Georges Lautner

Du 6 au 9 novembre à Nantes, ils entendent bien commémorer de la manière la plus officielle qui soit les 50 ans des Tontons Flingueurs et comptent inaugurer la "rue des Tontons Flingueurs", sur le quai de la Fosse toujours.

À cette occasion Georges Lautner et Venantino Venantini l’un des comédiens du film (Pascal le garde du corps du Mexicain) seront pré-sents.

 

Un concours national du "Bizarre"

Dans ce cadre le cinéma associatif Le Bonne Garde projette pendant trois jours plusieurs films, dont un documentaire rare sur Les Tontons flin-gueurs ou encore, signés Lautner : Ne nous fâchons pas et Les Barbouzes.

 

Ceci en présence de nombreux invités et spécialistes des Tontons : Yves Rodallec (premier assistant opérateur du film), Pierre-Jean Lancry (auteur de Les Tontons Flingueurs, l’album culte), Michaël Devaux (qui prépare un ouvrage sur Georges Lautner). Mais aussi parmi les Nantais de Stéphane Germain, auteur notamment du Dico flingueur des Tontons et de l’auteur de polars, Francis Mizio.

 

Ajoutez aux projections concerts, conférences et autres réjouissances un concours du "Bizarre d’Or", où chacun peut proposer un cocktail digne de la fameuse scène de la cuisine ! Et vous aurez une idée de ce qui se prépare pour l’occasion.

23 février 2013

 

Georges Lautner César d’honneur 2013 ?

Pour l’Académie des Arts et Techniques du Cinéma C’est non !

Lorsque le 8 février dernier je découvrais le communiqué de presse des Arts et Techniques du Cinéma, qui annonçait le nom du César d’honneur 2013, je me suis dit, "Georges Lautner ne l’aura jamais". C’était cette année où jamais.

 

Les membres des Césars ont décidé que ce ne serait jamais.

 

Comme beaucoup qui ont tout donné à ce 7ème art, je crains que mal-heureusement, la seule fois où Georges Lautner sera l’invité de cette prestigieuse soirée, ce ne sera que lorsque le maître de cérémonie demandera le silence, de ne surtout pas applaudir en lançant la séquence nécrologique de tous ceux qui, dans cette grande famille, nous ont quitté dans l’année. Peut-être Georges Lautner aura-t-il le droit à un petit plus, des extraits de ses films… Que l'Académie des Arts et Technique du Cinéma lui dise que maintenant qu'il a définitivement fermé les yeux, qu'en fait elle l'aimait… qu'elle reconnaît son travail parce qu'il a toujours merveilleusement bien servi le cinéma… qu’elle reconnaisse que son seul et unique objectif tout au long de sa brillante carrière a toujours été le plaisir du public des salles obscures… lui fera certainement plaisir... de là où il reposera.

 

Je demande à Georges Lautner de bien prendre son temps, de ne pas être trop pressé de rejoindre sa talentueuse mère Renée Saint-Cyr.

 

Même si tout n’est pas excellent dans sa filmographie, Georges Lautner, n’a pas, bien au contraire, à rougir de sa carrière, comme la France n’a pas à rougir de son cinéma.

 

Depuis des décennies et des décennies, la pellicule qui illumine nos salles obscures, déborde de merveilleux talents dans toutes les catégories : actrices, acteurs, réalisatrices, réalisateurs, scénaristes, dialoguistes, monteuses, monteurs, décoratrices, décorateurs, ingénieurs du son, costumières, costumiers, maquilleuses, maquilleurs, photographes, musiciennes musiciens…

 

Récompenser le cinéma américain cinq années de suite c’est bien, mais on ne doit pas oublier l’excellence de notre 7ème art.

 

Pourquoi ne pas décerner chaque année un César d’honneur pour le cinéma français, et un deuxième pour le cinéma étranger ?

LES CÉSARS D’HONNEUR DISTRIBUÉS DEPUIS LA CRÉATION DE CETTE RÉCOMPENSE EN 1976

Le Festival de Cannes 2012 rend hommage à son voisin Niçois, Georges Lautner

Si la France a parlé le Michel Audiard c’est beaucoup grâce à la complicité de Georges Lautner qui a bien mis en images les mots du virtuose. Le cinéma est très ingrat avec ceux qui le servent par le versant comédie grandiosement populaire. On ne réserve les prix qu’au cinéma dit sérieux et souvent barbant. Et quand on a donné des prix à des films dits comiques ils sont allés au génialissime Jacques Tati, c’est à dire le Robert Bresson de la veine humoristique.

 

Les grands oubliés sont les cinéastes de la dimension de Georges Laut-ner qui pourtant savent placer la caméra au bon endroit pour y filmer des comédiens bien dirigés.

Lino Ventura dans "Les barbouzes" de Georges Lautner film dialogué par Michel Audiard
Lino Ventura dans "Les barbouzes" de Georges Lautner film dialogué par Michel Audiard

La France s’est pliée en quatre grâce à Georges Lautner et ce n’est pas fini. Les Tontons flingueurs est un authentique chef d’oeuvre du genre. Il y en a d’autres. L’hommage à Georges Lautner aura lieu en présence de nombreux amis du cinéaste niçois qui viendront saluer le réalisateur Des pissenlits par la racine et du Monocle rit jaune, parmi tant de succès du box-office car il faut bien sûr dire que non seulement les films de Georges Lautner font rire mais en plus ils rapportent de l’argent. Cela fait un double handicap pour les intellos qui croient qu’aimer Georges Lautner empêche d’aimer Akira. Kurosawa et Satyajit. Ray.

 

Je leur laisse les films à message(s) dont les 3/4 sont d’infects navets. Le film choisi pour la soirée de célébration est Les Barbouzes (1964). (Long métrage restauré par Gaumont et Eclair Group).

Box-office de ses plus grands succès :

1981 : Le Professionnel : 5 243 511 entrées
1978 :
Flic ou voyou : 3 950 661 entrées
1963 :
Les Tontons flingueurs : 3 321 121 d’entrées
1978 :
Le Guignolo : 2 876 016 entrées
1964 :
Les Barbouzes : 2 430 611 d’entrées
1972 :
Quelques messieurs trop tranquilles : 2 064 200 entrées
1968 :
Le Pacha : 2 050 000 d’entrées
1968 :
Ne nous fâchons pas : 1 870 000 d’entrées
1977 :
Mort d’un pourri : 1 854 317 d’entrées
1975 :
Pas de problème ! : 1 810 200 entrées
1963 :
Des pissenlits par la racine : 1 517 887 d’entrées
1974 :
Les Seins de glace : 1 463 500 entrées
1971 :
Laisse aller, c’est une valse : 1 386 576 entrées
1964 :
Le Monocle rit jaune : 1 345 696 entrées

Césars 2012, j’ai fait un rêve

J’imaginais les dialogues de Michel Audiard raisonner sur la scène du théâtre du Châtelet pendant que le régisseur passait des extraits des Monocles, de La cage aux folles 3, du Professionnel, des Barbouzes, de Flic ou voyou, de Laisse aller c’est une valse, de Ne nous fâchons pas !, des Bons vivants, du 7e Juré, d’Arrêtez les tambours et bien sur le must, l’incontournable Tontons flingueurs.

 

J’imaginais Georges Lautner arriver sur la scène de ce théâtre sur la mu-sique du Pacha le célèbre Requiem pour un con, composée par un Serge Gainsbourg au somment de son génie

 

J’imaginais Georges Lautner ému aux larmes d’être enfin reconnu par cette prestigieuse académie, laisser échapper quelques mots, sans se douter que le rideau rouge qui se trouve là, juste derrière lui s’ouvre doucement. Là quelques uns de ceux qu’il à fait tourner :Jean-Paul Belmondo, Alain Delon, Mireille Darc, Michel Galabru, Patrick Chesnais, Patrick Bruel, Jean-Pierre Marielle, Roland Giraud, Anne-Marie Chazel, Aldo Maccione, Sophie Marceau, Marie Laforêt, Eddy Mitchel, Miou-miou, Gérard Lanvin, Claude Brasseur, Michaël Lonsdale, Dany Carrel, Venantino Venantini

 

J’imaginais Georges Lautner se retourner et les découvrant, pour lui l’émotion est à son comble. Ensemble, ils lui remettent LA célèbre statuette.

 

En coulisse ce sont les retrouvailles, l’évocation des souvenirs des tour-nages que tous, offraient aux photographes.

 

Mais ce n’était qu’un rêve… 

 

Ce n'était pas pour 2013 non plus, car l'Académie des Arts et Techniques du Cinéma a décidé d'honnorer Kevin Costner.

 

Ce sera sans peut-être pour 2014… J’ai bon espoir Sam Karmann, Costa Gavras, Gilles Jacob, Philippe Pollet-Villard… pour ne citer qu’eux, m’ont fait savoir qu’ils soutenaient activement cette initiative et qu’ils allaient oeuvrer dans ce sens auprès du président de l’Académie des Arts et Techniques du Cinéma, Alain Terzian. 

 

A suivre

Filmographie de Georges Lautner

Réalisé par Georges Lautner

Avec Jean-Paul Belmondo

Long-métrage français. Genre : Drame
Durée : 01h44min Année de production :
1992

Synopsis : Un avocat devenu alcoolique après le suicide de sa femme, reprend du service pour défendre Manu, le petit ami de sa fille (qui par ailleurs ne respecte plus son père), soupçonné d'être l'as-sassin d'un dealer.

Réalisé par Georges Lautner
Avec
Michel Serrault, Michel Galabru, Renée Saint-Cyr

Long-métrage français
Genre : Comédie Durée : 01h30min Année de production : 1991

Synopsis : Monsieur Luc, l'homme de toutes les faillites, doit restaurer le cha-teau délabré de Montverdier. Seule solu-tion : le transformer en relais touristique de luxe, Room Service. Les fonds lui manquent, quand il apprend que Fer-nand, le boulanger, vient de gagner 5 milliards de centimes au loto...

Réalisé par Georges Lautner
Avec
Patrick Chesnais, Cécile Pallas, Jacques François
Long-métrage français
Genre : Comédie
Durée : 01h36min Année de production :
1990
Distributeur : Gaumont

Synopsis : Une jeune avocate prend la défense d'un client malheureux et mal-chanceux, licencié par une grande en-treprise. Tombant sous le charme, elle dé-couvre peu à peu la nature véritable de son avocat de fiancé...

Réalisé par Georges Lautner
Avec
Michael Brandon, Sophie Duez, Robert Mitchum
Long-métrage français
Genre : Thriller , Action
Année de production :
1990
Synopsis : Le professeur Forrester est présumé dangereux. En effet, il est le seul detenteur de la formule d'une nou-velle arme suprême, mais un trauma-tisme affectif l'a rendu amnésique. Les gens de son camp préconisent la destruc-tion chimique de son cerveau pour é-viter tous risques, tandis que l'autre bloc l'enlève pour le soigner...

Réalisé par Georges Lautner
Avec
Victor Lanoux, Eric Blanc, Jacques François

Long-métrage français
Genre : Comédie , Policier
Durée : 01h25min Année de production :
1989

Synopsis : Un jeune homme est embar-qué bien malgré lui dans une affaire d'es-pionnage...

Réalisé par Georges Lautner
Avec
Patrick Bruel, Anne Brochet, Jean-Pierre Sentier
Long-métrage français
Genre : Drame
Durée : 01h50min Année de production :
1988
Distributeur : Gaumont
Synopsis : A son retour de la guerre de 14, Séraphin apprend que sa famille a été égorgée. Il retrouve des documents qui lui indiquent les coupables. Mais les présumés assassins meurent avant qu'il ne puisse accomplir sa terrible vengeance

Réalisé par Georges Lautner
Avec
Roland Giraud, Marie-Anne Chazel, Clémentine Célarié
Long-métrage français
Genre : Comédie
Durée : 01h25min Année de production :
1987
Distributeur : Gaumont

Synopsis : Gérard Floque, publicitaire à la mode, se retrouve au chômage à cau-se d'un spot trop mode; sa femme le trompe avec un présentateur vedette de la télé et une de ses filles fait du trafic de drogue...

 

Réalisé par Georges Lautner
Avec
Michel Serrault, Ugo Tognazzi, Antonella Interlenghi

Long-métrage français , italien . Genre : Comédie
Durée : 01h30min Année de production :
1985

Synopsis : Pour toucher l'héritage qu'un oncle lui a laissé, et qui sauverait le caba-ret "La Cage aux folles", Zaza Napoli doit se marier.

 

 

 

Réalisé par Georges Lautner
Avec Aldo Maccione, Renée Saint-Cyr, Valerie Allain

Long-métrage français. Genre : Comédie
Durée : 01h30min Année de production : 1984

Synopsis : Les aventures de l'inspecteur d'origine italienne César Cap- pucino.

Réalisé par Georges Lautner
Avec
Jean-Paul Belmondo, Sophie Marceau, Marie Laforêt

Long-métrage français . Genre : Comédie
Durée : 01h38min Année de production :
1984
Distributeur : AMLF

Synopsis : La cinquantaine florissante, Stéphane Margelle héberge, en l'absence de sa femme, une jolie jeune femme. Mais l'épouse rentre à l'improviste. Pour sauver la face, Margelle est obligé de faire passer son hôte pour sa fille.

 

Réalisé par Georges Lautner
Avec
Miou-Miou, Roger Hanin, Eddy Mitchell

Long-métrage français . Genre : Comédie dramatique
Durée : 01h50min Année de production :
1983
Distributeur : Gaumont Distribution

Synopsis : Une femme à la vie apparem-ment des plus classiques mène en fait une double existence en ayant deux maris.

Réalisé par Georges Lautner
Avec
Jean-Paul Belmondo, Jean Desailly, Robert Hossein

Long-métrage français . Genre : Policier
Durée : 01h45min Année de production :
1981

Synopsis : Issu de l'élite de l'armée fran-çaise, Joss Beaumont est chargé d'e-xécuter le président de la Malagawi. Un contre-ordre tombe, la cible est devenue un ami de l'Etat. Pour l'empêcher de nui-re, Beaumont est incarcéré, mais ne tar-de pas à s'évader, décidé à mener à bien l'opération malgré l'opposition de sa hiérarchie.

Réalisé par Georges Lautner
Avec
Gérard Lanvin, Miou-Miou, José Gonella

Long-métrage français . Genre : Comédie dramatique
Durée : 01h49min Année de production :
1981
Distributeur : Agence Méditerranéenne de Location de Films (A.M.L.F.)

Synopsis : En s'évadant du palais de justice, Gérard Louvier tombe sur une jeune femme qui le prend pour le célèbre juge Simon. Il joue le jeu et part avec elle dans le sud.

Réalisé par Georges Lautner
Avec Jean-Paul Belmondo, Mirella D'Angelo, Michel Galabru

Long-métrage français . Genre : Comédie
Durée : 01h48min Année de production : 1980

Synopsis : En mission pour le gou- vernement français, Alexandre Baroni, voleur récemment libéré de prison, est chargé de passer la frontière italienne avec une mallette. Cette mallette contient un briquet, dont Baroni ignore qu'il cache un microfilm. Une horde d'espions étrangers se lance à ses trousses.

 

Réalisé par Georges Lautner
Avec
Jean-Paul Belmondo, Michel Galabru, Marie Laforêt

Long-métrage français . Genre : Policier
Durée : 01h45min Année de production :
1978

 

Synopsis: Le commissaire Borowitz, su-per flic de la police parisienne, introduit le milieu niçois pour le déman- teler.

Réalisé par Georges Lautner
Avec
Jean Lefebvre, Henri Guybet, Julien Guiomar

Long-métrage français . Genre : Comédie
Durée : 01h40min Année de production :
1978

Synopsis : Julien est envoyé par son patron à l'île Maurice, où il fait la con-naissance d'Henri, un chômeur profes-sionnel. Un soir de beuverie, les deux hommes se soulagent au pied d'une sta-tue sacrée. Offensés par ce sacrilège, les dieux les punissent en leur ôtant leur reflet et en les faisant léviter. Si cette situation leur paraît au début invivable, les deux hommes finissent ce-pendant par tirer parti de ces désavantages pour régler leurs problèmes personnels.

Réalisé par Georges Lautner
Avec Alain Delon, Ornella Muti, Stéphane Audran

Long-métrage français . Genre : Policier

Année de production : 1977

 

Synopsis : Cherchant à protéger un ami, le député Philippe Dubaye, Xavier Maréchal rentre en possession d'un dos-sier compromettant. Des tueurs se lan-cent à ses trousses pour récupérer ces documents.

Réalisé par Georges Lautner
Avec
Pierre Richard, Miou-Miou, Jean-Pierre Marielle

Long-métrage français . Genre : Comédie
Durée : 01h40min Année de production :
1976
Distributeur : Gaumont

 

Synopsis : Un photographe publicitaire veut réaliser un film poétique, beau et pur. Lorsqu'il trouve enfin un produc-teur, ce dernier veut transformer le sujet pour en faire un film pornographique.

Réalisé par Georges Lautner
Avec
Miou-Miou, Jean Lefebvre, Bernard Ménez

Long-métrage français. Genre : Comédie
Durée : 01h45min Année de production :
1974
Distributeur : Gaumont

Synopsis : Un homme blessé par bal- les, victime d'un règlement de comptes, vient quémander refuge à la porte d'Anita Boucher, une jeune femme qui sort juste de prison, avant de s'effon-drer, mort dans l'appartement. Elle refuse donc d'appeler la police. Draguée dans une boîte par un jeune dandy, elle sollicite son aide...

Réalisé par Georges Lautner
Avec Alain Delon, Mireille Darc, Claude Brasseur

Long-métrage français , italien . Genre : Policier
Durée : 01h45min Année de production : 1974

Synopsis : Un écrivain pour la télévision venu travailler à Nice, rencontre Peggy, dont il tombe amoureux. Des meurtres sont commis, Peggy est le suspect nu-méro 1. Elle avait auparavant tué son mari à coups de pic à glace.

Réalisé par Georges Lautner
Avec
Mireille Darc, Jean-Pierre Marielle, Michel Constantin

Long-métrage français . Genre : Comédie
Durée : 01h40min Année de production :
1973
Distributeur : Gaumont

Synopsis : Enfermé dans une valise di-plomatique, un membre des services se-crets israeliens doit quitter un pays du moyen-orient.

 

Réalisé par Georges Lautner
Avec
André Pousse, Michel Galabru, Jean Lefebvre

Long-métrage français . Genre : Comédie
Durée : 01h36min Année de production :
1972

Synopsis : Les habitants de Loubressac voient d'un mauvais oeil l'installation chez eux d'une bande de hippies. Un meurtre est commis, on accuse les nouveaux ve-nus. Quelques citoyens décident nonob-stant de mener une enquête...

Réalisé par Georges Lautner
Avec
Michel Constantin, Michael Lonsdale, Daniel Ivernel

Long-métrage français . Genre : Comédie
Durée : 01h35min Année de production :
1972
Distributeur : Gaumont

 

Synopsis : Pour piéger un trafiquant de drogue, un commissaire, célibataire en-durci, doit jouer les pères de famille.

Réalisé par Georges Lautner
Avec
Jean Yanne, Mireille Darc, Bernard Blier

Long-métrage français . Genre : Policier , Comédie
Durée : 01h40min Année de production :
1970

Synopsis : Serge Aubin vient de passer trois ans en prison pour vol de bijoux. Dénoncé par sa femme Clara, il décide de se venger et l'enlève avec l'aide de Mi-chel, un ami. Clara ne tarde pas à se réconcilier avec son mari. Mais des tu-eurs, désireux de récupérer les bijoux, sont à leurs trousses...

Réalisé par Georges Lautner
Avec
Mimsy Farmer, Robert Walker Jr., Rita Hayworth
Titre original : Quando il sole scotta
Long-métrage français , italien . Genre : Drame
Durée : 01h36min Année de production :
1970 

Synopsis : Sur la Route de Salina, Jonas, un jeune hippie, s'arrête dans une maison isolée où une mère, Mara, et sa fille, Billie, reconnaissent immédiatement en lui leur fils et frère Rocky disparu quatre ans auparavant. Mais dès que Jonas n'accepte plus d'être Rocky pour la belle Billie dont il est tombé amoureux, la situation se dégrade...

Réalisé par Georges Lautner
Avec
Jean Gabin, Dany Carrel, André Pousse

Long-métrage français , italien . Genre : Policier
Durée : 01h30min Année de production :
1968

Synopsis: Le commissaire Joss est dou-loureusement affecté par la mort de son collègue Gouvion, survenue au cours d'un hold-up. Pour venger son ami, il invente le coup du siècle : il met deux bandes sur la même affaire et les laisse s'entretuer. Une fois le Milieu parisien épuré, Joss partira à la retraite, le coeur apaisé.

 

Réalisé par Georges Lautner
Avec
Mireille Darc, Anouk Ferjac, Maurice Biraud

Long-métrage français . Genre : Policier
Durée : 01h30min Année de production :
1968

 

Synopsis : Deux femmes se retrouvent être la cible de gangsters à la recherche du butin du mari décédé de l'une d'elles.

 

Réalisé par Georges Lautner
Avec
Mireille Darc, Hardy Krüger, Maurice Biraud

Long-métrage français . Genre : Policier
Durée : 01h35min Année de production :
1967

Synopsis : Carl est sur un gros coup à Beyrouth mais il laisse tout tomber pour une "grande sauterelle", Salène.

 Réalisé par Georges Lautner
Avec
Lino Ventura, Mireille Darc, Jean Lefebvre

Long-métrage français . Genre : Comédie , Policier
Durée : 01h40min Année de production :
1965
Distributeur : Gaumont

 

Synopsis : Antoine Beretto est un malfrat qui a élu domicile sur la Côte d'Azur après s'être retiré des affaires. Deux amis viennent lui rendre visite et les ennuis commencent...

Réalisé par Georges Lautner
Avec Mireille Darc, Venantino Venantini, Francoise Prévost

Long-métrage français , italien . Genre : Comédie dramatique
Durée : 01h45min Année de production : 1966

Synopsis : Galia est décoratrice à Paris et entretient une relation amoureuse avec Greg, l'époux de Nicole, une femme qu'elle a sauvé du suicide.

Réalisé par Gilles Grangier, Georges Lautner
Avec Bernard Blier, Louis De Funès, Mireille Darc

Long-métrage italien, français. Genre : Comédie
Durée : 01h40min Année de production : 1965

Synopsis : Trois sketches ("Les Bons vivants", "La Fermeture", "Le Procès") sur le thème de la fermeture des maisons closes.

Réalisé par Georges Lautner
Avec Lino Ventura, Francis Blanche, Bernard Blier

Long-métrage français, italien . Genre : Comédie
Durée : 01h45min Année de production : 1964

Synopsis: Un célèbre trafiquant d'armes lègue à sa jeune veuve un château et une importante collection de brevets qui intéresse les services secrets de plu-sieurs pays. Ainsi quatre barbouzes sont envoyés pour récupérer les précieux do-cuments mais c'est l'agent français Lagneaux qui, recevant l'ordre de séduire la blonde héritière, accomplira sa mission jusqu'au bout.

 

Réalisé par Georges Lautner
Avec
Paul Meurisse, Robert Dalban, Barbara Steele

Long-métrage français , italien . Genre : Espionnage , Comédie
Durée : 01h40min Année de production :
1964
Distributeur : Cocinor

Synopsis : Après une vague d'attentats visant des centrales atomiques, le comman-dant Dromard, des services secrets fran-çais, est envoyé à Hong Kong sur les traces d'un suspect, Bergourian. Il se lance à la poursuite d'un gang de ter-roristes asiatiques qui projettent de faire exploser un porte avion nucléaire américain.

 

Réalisé par Georges Lautner
Avec :
Louis de Funès, Michel Serrault, Mireille Darcplus
Genre : Comédie

Nationalité : Italien, français
1964

 

Synopsis : Plusieurs personnes recher-chent désespérément un ticket de cour-ses. Mais ce dernier est dans la poche d'un cadavre, lui même caché dans un étui de contrebasse.

Réalisé par Georges Lautner
Avec Lino Ventura, Bernard Blier, Francis Blanche

Long-métrage français, allemand, italien . Genre : Comédie, Policier Durée : 01h45min Année de production : 1963

Synopsis : Sur son lit de mort, le Mexi-cain fait promettre à son ami d'enfance, Fernand Naudin, de veiller sur ses in-térêts et sa fille Patricia. Fernand décou-vre alors qu'il se trouve à la tête d'af-faires louches dont les anciens dirigeants entendent bien s'emparer. Mais, flanqué d'un curieux notaire et d'un garde du corps, Fernand impose d'emblée sa loi. Cependant, le belle Patricia lui réserve quelques surprises

Réalisé par Georges Lautner
Avec
Paul Meurisse, Elga Andersen, Paul Mercey

Long-métrage français . Genre : Policier
Durée : 01h20min Année de production :
1962

Synopsis : 1942, au large de Bonifacio. La Wehrmacht a fait immerger de l'or et des documents classés secret défense. Les espions du monde entier convoitent ce trésor. Les services secrets français font alors appel à leur meilleur agent, Dromart, alias "Le Monocle".

 

Réalisé par Georges Lautner
Avec Martine Carol, Félix Marten, Francis Blanche

Long-métrage français , italien .

Genre : Comédie
Durée : 01h44min

Année de production : 1962

 

Synopsis : Un homme, sa femme et un commissaire de police excentrique sont à la recherche d'un ingénieur qui a disparu.

 

Réalisé par Georges Lautner
Avec
Bernard Blier, Francis Blanche, Danièle Delorme

Long-métrage français . Genre : Drame
Durée : 01h36min Année de production :
1961

 

Synopsis : Un pharmacien étrangle sa femme dans un bois. Alors qu'un inno-cent est accuse, le coupable se retrouve jure au procès de son propre crime.

Réalisé par Georges Lautner
Avec
Paul Meurisse, Elga Andersen, Marcel Dalio

Long-métrage français . Genre : Policier
Durée : 01h28min Année de production :
1961

Synopsis : Le marquis de Villemaur a décidé d'inviter d'étranges individus dans sa demeure, afin de leur faire rencontrer un rescapé du IIIe Reich. Ainsi, il réunit un Italien fasciste, Heinrich, un Allemand et Dromard, un Français ex-commandant aveugle qui porte un monocle noir.

Réalisé par Georges Lautner
Avec
Bernard Blier, Henri Virlojeux, Lucile Saint-Simon

Long-métrage français. Genre : Comédie Durée : 01h40min Année de production : 1960

 

Synopsis : Sous la France occupée, le docteur Leproux, maire du village, est un homme bon qui déteste la guerre. Il est ami avec le major allemand qui travaille à l'hôpital, mais il héberge en même temps un parachutiste anglais qui a été abattu.

 

Réalisé par Georges Lautner
Avec
Jacques Riberolles, Gisèle Sandré, Daniel Sorano

Genre : Divers
Durée : 01h40min Année de production :
1959

Synopsis : Stefan est un ancien espion. Il se voit obligé de reprendre du service pour sauver sa femme, Denise, menacée par Milan, le patron d'un réseau d'espion-nage. Il doit dérober des documents à Lenzi, un autre agent secret.

Réalisé par Georges Lautner
Avec
Serge Davri, Lucette Raillat, Lisette Lebon

Durée : 01h38min Année de production : 1958

Synopsis : Mireille aime Etienne mais elle doit épouser le comte de Rochambeau. La soeur d'Etienne (la môme aux bou-tons) demande à une amie de se faire passer pour une princesse russe afin de séduire le comte et permettre à son frère d'épouser Mireille.

Réalisé par Robert Darene
Assistant réalisateur
Georges Lautner
Avec
André Reybaz, Gaby Morlay, Madeleine Robinson

Genre : Drame
Durée : 01h40min Année de production :
1955

Synopsis : A la fin des années 40, l'Ab-bé Pierre, député à l'Assemblée Nationale décide de construire une auberge desti-née à recevoir des sans-abris. Durant la mise en chantier de l'auberge d'Emmaüs, il fait la connaissance de nombreux in-dividus dans le besoin qu'il va prendre sous son aile.

Réalisé par Fernandel
Assistant réalisateur
Georges Lautner
Avec
Fernandel, Andrex, Jacqueline Pagnol

Long-métrage français . Genre : Comédie Durée : 01h29min Année de production : 1951

Synopsis : Adhémar Pomme déclenche l'hilarité dans chacun de ses emplois à cause de son faciès che- valin. Il essaye d'échapper à son handicap en se faisant admettre à l'asile de monstres. Mais ça n'est pas si facile.

Réalisé par Sacha Guitry
Assistant réalisateur
Georges Lautner
Avec
Sacha Guitry, Lana Marconi, Michel Lemoine

Long-métrage français . Genre : Comédie Durée : 01h45min Année de production : 1950

Synopsis : Alors qu'il allait mettre fin à ses jours, le baron de Cantenac désire retourner une dernière fois sur la terre de ses ancêtres. Il découvre alors un trésor qu'il va s'employer à utiliser pour redonner vie à son village.

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