Rien n'est jamais inscrit dans le marbre

"Ne jamais oublier qu'il suffit d'une crise politique, économique ou religieuse pour que nos droits, tous nos droits, soient remis en question. Ces droits ne sont jamais définitivement acquis. Notre vie durant, nous devons demeurer vigilants."

Une page du "monde homosexuels" de Paris se tourne
Norbert Terry
, clap de fin

De son vrai nom Norbert Torasso, Norbert Terry qui nous a quittés le 2 juillet dernier, un peu plus de sept mois après avoir fêté son centième anniversaire, a eu plusieurs vies.

Norbert Terry
Norbert Terry

Le rideau de fer

Particulièrement généreux, en plus de la chambre de bonne qui veillait précieusement à ce que notre émetteur ne s’endorme pas, en 1984, Norbert Terry avait prêté à notre radio "Fréquence Gaie", un local commercial, "La Rose des vents" (1), 4, rue Lamarck dans le 18ᵉ arrondissement de Paris, juste derrière le Sacré-Cœur, pour installer provisoirement nos studios.  Nous y sommes restés quelques mois avant d’emménager dans de superbes locaux, rue de Rocroy, 75010 Paris.

 

Ce local de la rue Lamarck fut pour nous un véritable choc, après avoir connu le confort des studios de la tour Reflets, un gratte-ciel résidentiel situé dans le quartier du Front de Seine, rue Robert de Flers, dans le 15ᵉ arrondissement de Paris. C’est à cette adresse que, pour la première fois, nous dominions très largement France Inter.

 

Norbert Terry, lhomme aux multiples visages

 

Le résistant

Dès la libération de l'Afrique du Nord par les alliés en 1942, Norbert Terry s'est engagé dans les Forces françaises libres du général de Gaulle à Alger et a participé au débarquement dans le Midi.

 

Linterprète

Il est ensuite engagé comme interprète aux Nations unies, alors situées à Lake Success, Long Island, New York, en attendant l'édification de leur siège à Manhattan.

 

Objectif7ᵉ art

De retour en France en 1962, il a été hébergé par la comédienne Renée Saint-Cyr (la maman de Georges Lautner), qui lui a ouvert les portes du monde du théâtre et du cinéma.

 

Lassistant

Il a fait ses premiers pas dans le cinéma en tant qu’assistant réalisateurs de Jean Dréville : "La Fayette" (1962), ou de Jacques Tati : "Playtime", film sorti en 1967 après trois longues années de tournage (1964/1967).

 

Un peu court

En 1964, il réalise son premier court métrage "Deux tortues, deux tordus".

 

Les enfants de la télé

En 1963, il apparaît sur notre petit écran, en noir et blanc, celui qui donnait des couleurs à notre vie, dans la série : "L'inspecteur Leclerc enquête", (saison 2), épisode "Voir Paris et mourir", réalisé par Yannick Andréi où il interprète : MacCormick, aux côtés de Philippe Nicaud (L'inspecteur Leclerc) et André Valmy.

 

Après les évènements de mai 1968, il crée et produit aux côtés de l’ORTF une émission télévisée : "Les Trois âges", qui n’obtient pas vraiment le succès espéré.

 

Lacteur

Il apparaît aussi en tant qu’acteur dans quelques films, et notamment dans "Quoi de neuf Pussycat" (1965), de Clive Donner d’après un scénario de Woody Allen, avec Peter O'Toole, Peter Sellers, Romy Schneider ou encore Capucine,

"Martin soldat" (1966), de Michel Deville, scénario de Maurice Rheims, avec Robert Hirsch, Véronique Vendell, Marlène Jobert…

 

Un cinéma majeur

Après, que se passe-t-il ? Il se dirige en 1968, puis de 1973 jusqu’en 1979 vers un tout autre cinéma. Celui interdit aux moins de 21 ans (jusqu’au 4 juillet 1974), puis au moins de 18 ans (à partir du 5 juillet 1974), dont il sera un des pionniers, mais ceci est déjà une autre histoire.

 

En 1980, affaires faites, mais surtout démodé par un nouveau venu dans son domaine, Jean-Daniel Cadinot, Norbert Terry plie bagages et disparaît de la scène cinématographique.

 

(1) "La rose des vents" symbolise la confiance en soi, la clarté d'esprit et l'orientation. En se connectant à la Rose des Vents, nous pouvons puiser dans sa sagesse intemporelle et trouver la force de persévérer même lorsque les vents sont contraires.

Le rideau de fer

Particulièrement généreux, en plus de la chambre de bonne qui veillait précieusement à ce que notre émetteur ne s’endorme pas, en 1984, Norbert Terry avait prêté à notre radio "Fréquence Gaie", un local commercial, "La Rose des vents" (1), 4, rue Lamarck dans le 18ᵉ arrondissement de Paris, juste derrière le Sacré-Cœur, pour installer provisoirement nos studios.  Nous y sommes restés quelques mois avant d’emménager dans de superbes locaux, rue de Rocroy, 75010 Paris.

 

Ce local de la rue Lamarck fut pour nous un véritable choc, après avoir connu le confort des studios de la tour Reflets, un gratte-ciel résidentiel situé dans le quartier du Front de Seine, rue Robert de Flers, dans le 15ᵉ arrondissement de Paris. C’est à cette adresse que, pour la première fois, nous dominions très largement France Inter.

 

Norbert Terry, lhomme aux multiples visages

 

Le résistant

Dès la libération de l'Afrique du Nord par les alliés en 1942, Norbert Terry s'est engagé dans les Forces françaises libres du général de Gaulle à Alger et a participé au débarquement dans le Midi.

 

Linterprète

Il est ensuite engagé comme interprète aux Nations unies, alors situées à Lake Success, Long Island, New York, en attendant l'édification de leur siège à Manhattan.

 

Objectif7ᵉ art

De retour en France en 1962, il a été hébergé par la comédienne Renée Saint-Cyr (la maman de Georges Lautner), qui lui a ouvert les portes du monde du théâtre et du cinéma.

 

Lassistant

Il a fait ses premiers pas dans le cinéma en tant qu’assistant réalisateurs de Jean Dréville : "La Fayette" (1962), ou de Jacques Tati : "Playtime", film sorti en 1967 après trois longues années de tournage (1964/1967).

 

Un peu court

En 1964, il réalise son premier court métrage "Deux tortues, deux tordus".

 

Les enfants de la télé

En 1963, il apparaît sur notre petit écran, en noir et blanc, celui qui donnait des couleurs à notre vie, dans la série "L'inspecteur Leclerc mène l'enquête", (saison 2), épisode "Paris et mourir", réalisé par Yannick Andréi où il interprète : MacCormick, aux côtés de Philippe Nicaud (L'inspecteur Leclerc) et André Valmy.

 

Après les évènements de mai 1968, il crée et produit aux côtés de l’ORTF une émission télévisée : "Les Trois âges", qui n’obtient pas vraiment le succès espéré.

 

Lacteur

Il apparaît aussi en tant qu’acteur dans quelques films, et notamment dans "Quoi de neuf Pussycat" (1965), de Clive Donner d’après un scénario de Woody Allen, avec Peter O'Toole, Peter Sellers, Romy Schneider ou encore Capucine,

"Martin soldat" (1966), de Michel Deville, scénario de Maurice Rheims, avec Robert Hirsch, Véronique Vendell, Marlène Jobert…

 

Un cinéma majeur

Après, que se passe-t-il ? Il se dirige en 1968, puis de 1973 jusqu’en 1979 vers un tout autre cinéma. Celui interdit aux moins de 21 ans (jusqu’au 4 juillet 1974), puis au moins de 18 ans (à partir du 5 juillet 1974), dont il sera un des pionniers, mais ceci est déjà une autre histoire.

 

En 1980, affaires faites, mais surtout démodé par un nouveau venu dans son domaine, Jean-Daniel Cadinot, Norbert Terry plie bagages et disparaît de la scène cinématographique.

 

(1) "La rose des vents" symbolise la confiance en soi, la clarté d'esprit et l'orientation. En se connectant à la Rose des Vents, nous pouvons puiser dans sa sagesse intemporelle et trouver la force de persévérer même lorsque les vents sont contraires.

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